masque de protection

Classification des masques barrières

« Le dispositif “masque barrière” est destiné à compléter les gestes barrières et les règles de distanciation sociale. Il est destiné au grand public et notamment à toute personne saine ou asymptomatique. Le masque barrière n’exonère aucunement l’utilisateur de l’application systématique des gestes barrières, qui sont essentiels, ainsi que des règles de distanciation sociale visant à lutter contre les infections virales. Ce dispositif n’est pas destiné à être utilisé par les personnels soignants au contact des patients. Il n’est ni un dispositif médical au sens du Règlement UE/2017/745, ni un équipement de protection individuelle au sens du Règlement UE/2016/425. »

Il existe trois types de masques :

  • Type 1 : les masques antiprojections (usage médical)
  • Type 2 : les masques de protection respiratoire (FTP1 à FTP3)
  • Type 3 : les masques à usage non sanitaire

Les deux premiers sont des masques répondant à des normes définies au niveau européen, et font l’objet de test pour obtenir une homologation.

Le troisième type de masque ne répond pas à des normes européennes et le processus d’homologation n’est pas obligatoire. Toutefois les utilisateurs doivent respecter les consignes fournies par le fabricant et dans notre cas par l’artisan. Il appartient au fabricant de proposer son masque au processus d’homologation s’il le souhaite.

Le troisième type de masque se compose de deux catégories :

Catégorie 1 : Les masques individuels à usage des professionnels en contact avec le public. Ces masques sont destinés aux populations amenées à recevoir du public dans le cadre de leurs activités professionnelles (policiers, gendarmes, hôtesses de caisses, etc.). Ils filtrent au moins 90 % des particules de 3 microns.

Catégorie 2 : Les masques de protection à visée collective pour protéger l’ensemble d’un groupe. Ces masques sont destinés aux individus ayant des contacts occasionnels avec d’autres personnes dans leur cadre professionnel. Ce type de masque pourra être porté par l’ensemble des individus d’un sous-groupe (entreprise, service…) ou en présence d’autres individus porteurs d’un masque d’une autre catégorie, lorsque le poste ou les conditions de travail le nécessitent. Ils filtrent au moins 70 % des particules de 3 microns.

La DGA (direction générale des armées) a réalisé une série de tests sur 185 tissus différents : 30 ont été approuvés pour la confection des masques de catégorie 1, et 20 pour la catégorie 2 (cf. liens ci-dessous).

Les critères de confection répertoriés pour être proposés à l’homologation sont les suivants :

  • Les masques ne doivent pas comporter de couture sagittale (verticale nez/bouche)
  • Le niveau de respirabilité des masques à usage non sanitaire a été abaissé à 96 L/ m2s-1 (contre 139 L/m2s-1 pour un masque antiprojection).
  • Les tests au porté de 4h sont à la charge de l’industriel.
  • Les masques réutilisables (lavables), doivent être testés à nouveau après 5 lavages à 60°C (température confirmée par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé -ANSM- comme permettant d’éliminer le virus).
  • Ils ne doivent pas comporter de soupapes inspiratoires et/ou expiratoires ».

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